Bright Star/ Jane Campion


Après la leçon de piano, Jane Campion nous transporte une fois encore dans une histoire d'amour romantique.
A l'orée du XIXème siècle, en Angleterre, le spectateur assiste à la douloureuse histoire entre Fanny Brawse et John Keats.
La réalisatrice évoque cette passion amoureuse que même l'éloignement et enfin la mort ne peut entamer. Elle filme avec justesse la naissance des sentiments amoureux, l'abandon total et la fusion de deux êtres.
Cependant, j'aurai peut-être aimé plus de retenue dans le chagrin de Fanny Brawse lorsqu'elle apprend la nouvelle de la mort de Keats.
Cela dit, c'est un film empli de poésie qui m'évoque les ouvrages de Jane Austen ou des soeurs Brönte.



Bright star, would I were stedfast as thou art--

Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors--
No--yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever--or else swoon to death.

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