Polars noirs

Cet été, grâce aux conseils avisés d'Odile , bibliothécaire à La Guerche, je me suis plongée dans l'univers si particulier et surtout très effrayant de Val Mc Dermid.
Les lecteurs sensibles s'abstiendront de lire ces romans policiers car  si bien écrits qu'ils soient, nous n'en ressortons pas indemnes : l'auteur nous offre toute la noirceur de l'âme humaine et de ses désordres psychiques sur 300 à 400 pages.
Et cela tient du cauchemar éveillé. Je ne  vous livrerai ici qu'un petit aperçu de mes lectures car je vous renvoie sur le blog d'Odile qui en parle très bien.

Le chant des sirènes : premier titre de la série, il met en place les personnages récurrents Carol Jordan et Tony Hill, flic et psychologue de leur état. Si leur collaboration n'est pas évidente au départ, ils arrivent à un point d'équilibre où leurs compétences respectives se complètent admirablement. Et il leur faudra tout leur professionnalisme pour résoudre leur première affaire qui met en scène un adepte de la torture médiévale.




Sous les mains sanglantes : alors que Tony Hill se remet d'une blessure commise par un déséquilibré mental, Carol Jordan doit avec l'aide de son équipe spéciale arrêter un meurtrier qui empoisonne ses victimes.






Fièvre : l'enquête ici prend un tour inattendu car elle mêle monde virtuel et monde réel. Des ados disparaissent après avoir été approché par le tueur sur un réseau social. Carol Jordan, qui est momentanément privé de son alter ego devra déployer tout son savoir-faire pour découvrir le fin mot de l'histoire.





Rien qu'avec ses trois titres, vous pouvez vous faire une idée de l'univers de Mc Dermid : des tueurs qui aspirent au "crime parfait" et qui le compose comme une partition ou une œuvre d'art, des secrets enfouis dans les profondeurs de la société, et une équipe d'investigation hors pair qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus et à combattre les préjugés.

Une très bonne série policière que je vous recommande donc et que vous pouvez mettre sur le même plan que les policiers des Jeffery Deaver.

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