La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon


Résumé  de l'éditeur

Parce qu'elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d'accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu'elle imagine de l'expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d'une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d'une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d'Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ?
Mimétique de l'audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le roman-acrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d'Icare que de la mythologie des "dieux du stade", rend l'hommage d'une fiction inspirée à celle-là, qui, d'un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu'on réserve aux petites filles, ces petites filles de l'été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s'élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.
Personnellement, je ne connaissais pas Nadia Comaneci célèbre gymnaste ayant obtenu la note parfaite de 10 lors des JO de Montréal en 1976. Grâce à ce roman, fort et passionnant mêlant fiction et réalité, je me suis intéressée à cette gymnaste exceptionnelle et fascinante. Elle a été à la fois, l'idole de tout un pays et une jeune fille utilisée à des fins politiques à une période où la Roumanie était dirigée par Ceausescu. Dans ce roman, l'auteur décrit de façon chronologique l'histoire de Nadia mais aussi celle d'un pays.


Un très beau roman, à lire impérativement, couronné par plusieurs prix littéraires.

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